Archives mensuelles : juillet 2021

Le sonnet Pétraquien : A bas le Covid !

Un bel écho chez Annick !

A bas le Covid !

Vous les enfants gâtés n’ayant connu de guerre,
Réveillez-vous enfin ! Ouvrez mon horizon !
Ôtez ce masque infect, écoutez la raison,
Ma liberté s’arrête et la vôtre est vulgaire !

Vous oubliez déjà tout ce qui fut naguère,
Et pourtant le passé pleure son oraison.
Combien de nos aïeux ont quitté leur prison
Sans profiter jamais de notre instinct grégaire…

La balle est dans le camp des plus savants que nous,
Ceux qui par leur science ont guéri mon doux père
Quand la tuberculose avançait à genoux…

On vous offre la vie et non pas la vipère !
Combien il sera bon de quitter les burnous,
Quand ce fichu virus mourra dans son repaire !

Annie

Le sonnet français : Le bal des hirondelles.

Le bal des hirondelles

Hirondelle jolie au balcon de ma prose,
J’aime à te voir valser quand ton cri de bonheur
Rejaillit tout à coup sur mon rêve flâneur
Qui cherche à oublier le gris d’un jour morose.

En te voyant choisir ma vieille poutre rose,
Pour y bâtir ton nid, en tout bien tout honneur,
Mon verbe a réveillé son instinct butineur,
Envoûté par ta grâce et l’éclat d’une rose !

J’ai suivi avec joie, à la frange des cieux,
Ton incessant ballet, au charme précieux,
Et chaque jour mon âme a dansé d’allégresse !

Puis tes anges sont nés… Au spectacle vivant,
J’ai rajouté le lien d’un bouquet de tendresse,
Un sourire enjôleur et mon amour fervent !

Annie

Résultats des Arts et Lettres de France 2021.

 

Voici mes résultats du 53 ème concours des Arts et Lettres de France 2021. Moins bons que l’an dernier mais, qui sait, meilleurs seront les prochains ! On a le droit de rêver !

 

La Terza-Rima
Trop tard

Je voulais réunir la fleur avec le fruit,
Pour en faire un bouquet de nouvelle tendresse,
Mais tu n’as su m’offrir qu’un silence et son bruit.

Mendiante d’amour, j’espérais ta caresse,
Un peu comme autrefois, lorsque j’étais enfant,
Car en ces temps bénis on ne sait la détresse.

Dans tes bras j’éprouvais un plaisir triomphant
A me faire bercer, nichée en cette osmose,
Dont j’ignorais alors le pouvoir étouffant.

Ah combien j’ai souffert de la dure ecchymose
Que ta fuite inutile a laissée en mon cœur,
Aujourd’hui tu reviens, je ne suis plus ta chose !

Ne pouvant remplacer celui dont la liqueur
Enivrait tes désirs de folles aventures,
Tu rejettes sur moi des colliers de rancœur.

Nous aurions pu, maman, dans de tendres pâtures,
Construire un autre nid, sans reproche et sans heurt,
Pour accueillir, enfin, maintes progénitures ?

Hélas, je vois déjà l’éclat du jour qui meurt.

Annie