Le sonnet marotique : Découragement.

Découragement.

Comme il est triste et gris ce temps qui m’insupporte !
A chaque rayon d’or j’applaudis la splendeur,
Mais le ciel aussitôt rappelle sa cohorte
De nuages grincheux et leur esprit frondeur !

Du coup mon regard fuit ma fenêtre et ma porte,
Car j’en ai plus qu’assez de l’hiver baroudeur ;
Vivement l’hirondelle et l’espoir qu’elle apporte
Quand son brin de folie éloigne la froideur !

Au moral fatigué de bercer sa névrose,
Il faudrait pour remède une première rose,
Étonnamment coquette en robe de satin !

Si l’actualité ramenait l’espérance,
On pourrait donc rêver de nouvelle fragrance,
Mais hélas, elle aussi, se parfume au crottin !

Annie

16 réflexions sur « Le sonnet marotique : Découragement. »

  1. Ne sois pas triste amie, il sera bientôt là
    Ce printemps attendu tout paré de couleurs
    Il faut fermer les yeux à toutes ces horreurs
    Que les medias pourris distillent à tout va.

    Tu sentiras bientôt le doux parfum des roses
    Le lilas parfumé et le vent plus mutin
    Réchaufferont ton coeur et ton âme morose
    Adieu le froid, la pluie et ce vilain crottin.

    Marie

    1. Bonjour Marie et pardon pour le retard à répondre, j’ai oublié tout simplement ! BRAVO pour tes deux quatrains ! Tu vois avec moi tu peux écrire un poème et je te guiderai vaec grand plaisir ! Affaire à suivre…
      Merci et gros bisous.
      Annie

    1. Bonjour Béatrice,
      En ce jour gris je ne regrette pas et écrit ! Mais le printemps s’annonce partout… sauf en Ukraine… Mon Dieu le pauvre monde dans lequel nous vivons…
      Merci encore et gros bisous.
      Annie

  2. Bonjour Annie,

    Un beau poème fort touchant on attend tous de nouvelles fragrances printanières qui je suis sûre viendront très bientôt …La chute est toutefois un petit bijou de réalisme…Bonne journée l’amie bisous…

    1. Bonjour Maria,
      Je suis heureuse de voir s’ouvrir les premières fleurs ! Quant au soleil, cette année, il nous a beaucoup trop boudés !
      Merci et gros bisous.
      Annie

  3. complètement en accord avec tes pensées traduites en poésie.. la réalité est là, actualité sombre, hiver toujours présent mais les jonquilles pointent leur nez et ça, c’est un symbole d’espoir.

    1. Bonjour Sedna,
      Je te remercie pour ton commentaire qui va dans mon sens et ce de plus en plus au vu de l’actualité encore plus monstrueuse que ce que nous pouvions imaginer…
      Amicalement.
      Annie

    1. Bonjour Marine,
      Je te remercie de m’encourager, tu as raison car depuis ton commentaire la nature a bien travaillé !!!
      Je t’embrasse pour un doux week-end.
      Annie

  4. Quand poétesse abjure ouvertement ses maux
    C’est pour se soulager du trop-plein de crottin
    Qui soulève son cœur et lui va mal au teint
    Et recouvrer après le bouquet de ses mots !

    Bonsoir Annie,
    J’espère que le remède fût efficace pour toi, mon amie. Vider son sac libère c’est certain et quand c’est fait avec autant d’élégance qui pourrait y trouver à redire ? Pas moi en tous cas, bien au contraire, je t’applaudis !
    Gros bisous

    1. Bonjour Marlène,
      Me voici me voilà avec mon grand retard !!!
      Je te remercie donc pour le rappel et ton beau commentaire qui me réjouit comme toujours !
      J’espère que ta muse est dans ton secteur ? La mienne se repose…
      Gros bisous.
      Annie

    1. Bonjour Robert,
      Nous avons tailler les rosiers et, oui, le reste suit ! Dommage que l’actualité est encore plus morose que le jour de cet écrit… Le mot morose n’est même pas assez fort…
      Bon week-end.
      Annie

  5. Parfois en février le moral est bien bas , mais avril puis mai auront de beaux appâts ! Rire , oui il arrive que l’on passe de grisaille en déprime , mais le bel et le bon sont au bout de vos rimes .

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