Le sonnet à rimes alternées : Fantômes du soir.

 

 

Fantômes su soir

Ma vie est un désert peuplé d’ombres chinoises,
Qui viennent dans la nuit taquiner mon sommeil.
Les songes du passé, dansant leur gaudriole,
Défilent comme un film que l’on tourne à l’envers !

Hier a décidé de me chercher des noises,
Et pourtant, aujourd’hui, le rose et le vermeil,
Cherchent à retrouver leur seule gloriole,
Redonner des couleurs au gris d’un univers…

Ainsi chaque matin je m’applique à renaître,
L’esprit, ce vagabond, quitte son encensoir,
Comme une sentinelle au seuil de sa guérite !

Dès que le soleil d’or taquine ma fenêtre,
Enfin, j’oublie un peu les fantômes du soir,
L’espoir devient plus doux qu’un cœur de marguerite !


Annie

18 réflexions sur « Le sonnet à rimes alternées : Fantômes du soir. »

  1. Coucou Annie,
    Je crois qu’en ce moment, même celui ou celle qui n’a pas de fantôme du soir finit par avoir des fantômes du jour tant l’actualité nous inquiète.
    Il est difficile, même quand le soleil d’or taquine nos fenêtres, de nous extraire de ce magma et de fermer les yeux aux misères du monde.
    Joli sonnet sur lequel je t’envoie un gros bisou.

    1. Bonsoir Marie,
      A ce jour la situation est encore pire et plus atroce que ce que nous avions prévu… La barbarie est donc encore de ce monde dit civilisé !
      Merci pour ton aimable message et gros bisous.
      Annie

    1. Bonsoir Annick,
      J’adore cette strophe qui, en peu de mots, en dit long… Où allons-nous mon Dieu ?
      Amitiés.
      Annie

    1. Bonsoir Béatrice,
      Je te remercie pour être venue lire et commenter.
      A bientôt sur Poésis…
      Gros bisous.
      Annie

  2. Merveilleux ton sonnet à rimes alternées
    Un peu de poésie égaie entièrement
    Quand l’homme à la folie œuvre à
    l’enterrement
    De beaucoup de valeurs par le ciel décernées

    Bonsoir Annie,
    De mon quatrain j’effeuille ta marguerite pour saluer ta belle composition. Chaque jour mon espoir en l’être humain s’amenuise alors je me soigne en me plongeant dans des bains poétiques radoucissants.
    Bonne soirée, gros bisous

    1. Bonsoir Marlène,
      Tu as raison, il est des valeurs qui font oublier les horreurs d’un monde fou !
      Merci beaucoup chère Marlène et gros bisous.
      Annie

    1. Bonsoir Martine,
      Je te remercie.
      Oui, comment pouvions penser qu’un peuple vivrait brutalement une telle barbarie ? J’ai honte pour notre humanité…
      Avec mes amitiés.
      Bisous.
      Annie

  3. Sourire marguerite
    sur nos blessures humaines
    les cœurs se réchauffent
    en son cœur d’or
    effaçant l’horreur du présent
    l’espace d’un instant !

    1. Bonsoir Annick,
      Merci pour ces mots magiques qui font un peu oublier ce que tu cites…
      Amicalement.
      Annie

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