Le sonnet français : Pauvre jardin.

Mon blog est hébergé sur un nouveau serveur, voici désormais le lien :

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Je dois moi-même habituer à quelques nouveautés, j’espère que vous n’aurez pas de difficulté pour vous y rendre !

Pauvre jardin

Le jardin rayonnait de ses mille fleurettes
Dont je prenais grand soin, si fière évidemment,
De voir sortir de terre et rose et diamant,
Après l’or des ajoncs, velours et collerettes !

Mais hélas aujourd’hui, même les pâquerettes,
Qui montrent leur bon cœur habituellement,
Envient le nénuphar et son ruissellement
Quand frémit le bassin aux notes guillerettes…

Tout transpire ou bien meurt sous mes yeux attentifs
A maintenir vivants les plants les plus chétifs,
Qui devraient mettre au jour d’invisibles corolles.

C’est pour le potager que je garde un peu d’eau,
-Peut-on laisser périr d’aussi belles scaroles ?-
Puis je reprends ma plume en quête d’un rondeau !

Annie

16 réflexions sur « Le sonnet français : Pauvre jardin. »

  1. Fleurs et légumes
    valent bien quelques vers
    marié avec la rime
    ils aèrent la terre !!!!

    (tristesse au jardin, que tu consoles de ta plume)

      1. Bonjour Marco,
        Je viens juste de voir que je n’ai pas répondu ici à ton gentil commentaire ! Merci de bien vouloir m’en excuser !
        Je te souhaite une belle journée.
        Annie

    1. Bonjour Annick et merci pour ce quatrain d’actualité, sous mes mots ! Depuis la pluie est quelque peu de retour mais pour certains légume c’est trop tard, hélas !
      Amitiés.
      Annie

    1. Bonjour Sedna,
      Cet été a été le pire, et j’avais déjà écrit ce poème qui visiblement n’a rien de démodé !!!
      Je te remercie.
      Amitiés poétiques.
      Annie

  2. Il me peine de voir comment ton beau jardin
    A souffert cet été durant la canicule
    Je compose en souhaits d’ondée un monticule
    En priant que le ciel bienveillant t’en garde un !

    Bonsoir chère Ann8e,
    Me voilà réinscrite suite à ton changement de lien, j’ai dû le faire pour te laisser mon commentaire sur ton sonnet français vraiment si délicat.
    Je t’embrasse

    1. Bonsoir Marlène,
      Je te remercie d’avoir noté le nouveau lien. J’ai perdu quelques commentaires sur les derniers articles, je les remettrai quand la muse sera muette !!! Ou bien je ferai appel à la tienne mon amie !
      Gros bisous.
      Annie

    1. Bonsoir Marco,
      Comme j’ai énormément de fleurs j’ai bien eu du mal à tout sauver de la touffeur extrême hélas…
      Merci pour ton passage sympathique.
      Amitiés.
      Annie

  3. Le monde est fou et l’eau manque et manquera de plus en plus de même que la terre se réchauffera de plus en plus. Je partage tes constatations et mots Annie et comme je ne suis pas certaine que le fait que tu ai changé d’url fasse suivre tes abonnements… je vais me réabonner, pour être sûre de ne pas perdre une goutte de tes superbes poèmes. Je t’embrasse.

    1. Bonsoir Marie,
      Je m’habitue à mon nouveau lien, mais j’ai perdu les derniers commentaires et mes réponses, mais en fait l’administration est la même !
      C’est toujours mon fils qui héberge mon blog !
      Merci et gros bisous pour toi.
      Annie

    1. Bonjour Marine,
      Je suis ravie de ton retour !
      La pelouse va-t-elle s’en remettre ? Nous avons sauvé les tomates !
      Je t’embrasse.
      Annie

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