Le sonnet marotique : Horizon bouché.

Horizon bouché

Seule ombre à ce tableau que l’on disait champêtre
Les murs d’une demeure occultent l’horizon ;
C’est là que je pêchais des rimes à foison
En accueillant le jour, tout heureux de renaître…

Les arbres sont partis, je pleure à ma fenêtre
Car je n’aperçois plus leur riche frondaison,
Ce nouvel univers taquine ma raison ;
Comment ressusciter un peu de mon bien être ?

Il me reste le ciel pour y tremper ma plume,
Et ramener l’espoir que mon désir allume,
Le doux chant des oiseaux pour gommer les regrets…

J’habitais un quartier rempli de pâquerettes,
Désormais on y voit en guise de barrettes,
Un bien triste béton figé dans ses  attraits !

Annie Poirier

17 réflexions sur « Le sonnet marotique : Horizon bouché. »

  1. « Bonjour Annie. Nous sommes toutes deux nostalgiques ce matin, moi du temps qui passe et toi des arbres et de la nature que tu voyais de tes fenêtres.
    J’avais avec ma voisine une superbe haie de thuyas en très bon état plantés de son côté. A peine 8 jours après être arrivée, elle a fait tout arracher et je n’ai plus d’oiseaux qui y faisaient des nids et je l’ai eue elle et son manque de discrétion durant 2 ans et demi. Elle a heureusement déménagé fin septembre. Ouf!
    C’est toujours triste de perdre quelque chose que l’on aimait mais cela l’est moins quand tu le dis en jolies rimes. Je t’embrasse. »

    Bisous.

    Marie

    1. Bonjour Marie,
      Je viens de transférer à Yannick. C’est curieux car tu sembles être la seule…
      J’en suis vraiment désolée…
      Merci en tout cas et gros bisous d’excellent dimanche.
      A très vite !
      Annie

  2. Moins d’inondations et de drames si l’humain arrêtait de tout bétonner. Je te rejoins au travers de tes jolis mots pour évoquer ce problème si récurrent

    1. Bonsoir Sedna,
      Je te remercie. Oui pas de chance car on avait choisi ce s square pour sa verdure et sa tranquillité ! On av devoir s’y faire !
      Amitiés.
      Annie

  3. Quel dommage cet horizon bouché, comme je te comprends !
    Mais ton inspiration est toujours aussi féconde Annie
    Je ne reçois plus tes news, je ne comprends pas, je vais chercher dans tes marges.
    Bisous

    1. Bonsoir Marine,
      Je sais Marine, tu n’es pas la seule… J’en suis désolée vraiment…
      Merci par conséquent de passer tout de même !
      Je t’embrasse.
      Annie

  4. Bonjour Annie,

    Comme je te comprends. C’est bien triste maintenant ce décors bétonné. Heureusement que ta plume demeure toujours aussi alerte. Quel beau poème Annie!
    Bisous

    1. Bonsoir Martine,
      Je te remercie, c’est vraiment gentil !
      Je ne m’habitue pas à cette vue juste au niveau de ma fenêtre de cuisine où je suis souvent…
      Amitiés et bises.
      Annie

  5. En place de nature admirer du béton
    A l’évidence n’est un plaisir pour personne
    Lors je ne comprends pas que sur tout rejeton
    Inexorablement il faut que l’on maçonne !

    Bonjour Annie,
    Pas d’excuses cette fois-ci car j’ai bien reçu ta newsletter et j’en ai été fort heureuse. Je partage complètement ton ressenti et je pense que cela participe à un tout que nous devons absolument modifier le plus rapidement possible. Ton sonnet marotique est une belle compo.
    Gros bisous

    1. Bonsoir Marlène,
      Je suis heureuse de savoir qu’enfin tu reçois ma newsletter, c’est ennuyeux ce problème…
      C’est ennuyeux aussi d’avoir perdu la vue sur les arbres et les jardinets des maisons de l’autre côté de la rue, ce qui était normal. Pas d’être mis en prison !!!
      Gros bisous.
      Annie

  6. ô mince , comme tu dois en être triste ! les nouveaux voisins sont-ils enfin de bonne compagnie , tu as peut-être gagné des amis avec qui passer du temps agréable en jouant à des jeux de société ou en mangeant des crêpes .
    ( je tente juste de trouver quelque chose de positif à ta mésaventure )
    Bise

    1. Bonsoir Marco,
      Tu es bien aimable de me remonter le moral ! Je vais devoir mettre encore plus de fleurs afin d’oublier ! Ce n’est pas de la faute des acheteurs, mais de la mairie qui a vendu NOTRE square !!! De la à prendre l’apéro en bas, je n’en suis pas là !!!
      Je dois n ‘en remettre avant !
      Je t’embrasse.
      Annie

    1. Bonsoir Annick,
      De nos, jours on met de la verdure sur les toits et les routes mais on enlève celle qui existe naturellement ! Nous sommes cinglés !!!
      Merci Annick.
      Annie

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