Le sonnet quinzain : Hiver.

Hiver

Ce matin tout est blanc, l’horizon se prélasse,
Tarde à se velouter pour flatter mon jardin,
Figé dans la torpeur d’un frisson smaragdin,
Quand la morte-saison s’admire dans la glace !

Mon petit univers que le mystère enlace,
Dans son manteau neigeux, réalise soudain,
Que le bonhomme Hiver, armé de son gourdin,
N’est pas prêt de s’enfuir même de guerre lasse !

Un silence étonnant s’empare des bois nus,
Et l’oiseau qui grelotte a gonflé son plumage,
Tous les chants merveilleux que sont-ils devenus ?

Même le vent se tait, comme on rend un hommage ;
Adieu les fleurs des champs ! Bonjour rameaux chenus !
Tous les fils de l’espoir, fragiles et ténus,

Pleurent le souvenir des beaux jours de chaumage…

Annie

12 réflexions sur « Le sonnet quinzain : Hiver. »

    1. Bonjour Antoine,
      Je te remercie pour ce beau commentaire ! La photo par contre est de l’an dernier…. Cet hiver nous n’avons, hélas, que de la grisaille et ça démoralise ! Juste une ou deux jours de blancheur ont ranimé la Muse !
      Amitiés.
      Annie

    1. Bonjour Annick,
      Je préfère aussi le temps froid et sec à celui qui dure très humide depuis de longs mois… Tout un chacun ici se plaint de tristesse et d’impression de froid !
      Amitiés et merci !
      Annie

    1. Bonjour Sedna,
      Il est vrai que j’écris peu depuis quelque temps, hélas, car ça occupe bien en cette période où je quitte peu la maison ! J’ai aussi ma petite fille qui m’occupe de temps à autre mais ça c’est du bonheur !!!
      Amitiés et merci pour tes fidèles lectures !
      Annie

    1. Bonjour Marie-Luce,
      Cette photo date de l’an dernier ! Je pense que tu as du avoir plus de gelées que nous ici où le manque de soleil a été terrible cet hiver tandis qu’il se montrait en bord de mer ! Nous ne sommes pourtant pas loin…
      Merci Marie-Luce. Amitiés et bises.
      Annie

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