Illusions
Un homme me sourit, mon cœur bat la chamade,
Je savais que le temps est un chemin ardu,
Et ne m’attendais pas à l’hommage rendu,
Aujourd’hui j’ai l’esprit complètement nomade !
Ce sourire enjôleur, délicate brimade,
L’espace d’un instant, sur un malentendu,
A ravivé l’espoir que je croyais perdu,
De mériter encore un zeste de pommade !
Hier je m’agaçais d’un sifflement gênant,
Je guette de nouveau chaque geste avenant,
Pour savourer toujours le bonheur d’être femme !
Si la galanterie a perdu ses valeurs,
Il est des gestes doux dont notre corps s’affame,
Chaque saison nouvelle aime à soigner ses fleurs !
Annie
Tourné de manière si charmante, ton sonnet rejoint ce que je pense quelquefois, quand dans ma jeunesse un sifflement venait d’un toit ou d’un atelier, on haussait les épaules et passait vite le chemin , agacement et sourire mêlés !
Bisous Annie
Quel beau bouquet, très exotique !
j’aime particulièrement la dernière strophe.. Nostalgie de notre jeunesse, mais toujours femme.. moi aussi, j’aime les compliments quand ils viennent du coeur.
» Pour savourer toujours le bonheur d’être femme »
Quand la jeunesse a fait sa valise au cordeau
L’astuce est d’abreuver toujours notre corps d’eau
De vie afin de voir s’allonger notre flamme
Bonsoir Annie,
Quel charmant sonnet pour aborder un thème qui parlera aux vaillantes sexagénaires et plus !
Gros bisous