A toi mon fils
En ce beau mois d’avril, je berce une tendresse,
Dont le doux souvenir me fait battre le cœur ;
Mon fils, quand tu naquis, je buvais la liqueur
D’un savoureux printemps œuvrant avec adresse.
Aujourd’hui je te dois bien plus qu’une caresse.
Pour la mathématique, admirable traqueur,
Après un long cursus tu t’en sortis vainqueur,
Chacun de tes succès nourrissait mon ivresse !
Toujours sobre en parole, efficace en projet,
Il t’a fallu souvent rallonger ton trajet
Pour trouver la réponse à ta quête savante !
Près de ton âme sœur, et de ta belle enfant,
Ton bonheur est réel, qu’il pleuve ou bien qu’il vente,
Quant à moi je souris à l’amour triomphant !
Annie