A mon amie Marie-Thérèse
C’est une grande dame, une douce maman,
J’aime à la regarder car on dirait un ange ;
Sa voix mélodieuse attire la mésange,
Comment ne pas sourire au bel enchantement ?
A son pays d’Auvergne, elle a fait le serment,
D’attirer en son cœur un phénomène étrange
Qui donne au souvenir la saveur d’une orange,
Et l’enivrant parfum d’un bouquet de froment.
Sa belle poésie, empreinte de tendresse,
Est tel un genêt d’or que la rime caresse
Pour adresser au ciel son message divin.
Si sa plume d’argent demeure rigoureuse,
Ses mots sont le reflet d’une âme généreuse,
Maniant avec soin tout l’art de l’écrivain !
Annie