Régal d’été
Que j’aime ces jours chauds, symboles de paresse,
L’horizon qui pétille en gerbes de couleur,
Tandis que le soleil, de son air ricaneur,
En dardant ses rayons, surchauffe sa caresse !
Comme par le passé, je bois jusqu’à l’ivresse
Le moindre chant d’oiseau ; Je deviens moissonneur
D’une riche nature où l’or est à l’honneur,
Quand l’épi de blé mûr avec fierté se dresse !
Le jour traîne longtemps sa lumière et son feu,
Dès que la lune enfin l’endort dans son enfeu,
Sous les cieux étoilés, dehors je me régale !
Et petit à petit plus un bruit ne s’entend,
Si le grillon se tait, j’ai mon lit qui m’attend,
Pour me faire bercer d’un rêve de cigale !
Annie
Bonjour Annie et merci pour ce beau poème d’été qui fait du bien.
Je ne reçois toujours pas ta newsletter d’où mon silence mais pour infor j’ai été très malade durant 4 semaines où j’ai cru y laisser ma peau (intoxication à la Codéine).
Quand tu commentes chez moi tu entres aussi un URL erroné.
Il est grand temps que ton informaticien préféré remette un peu d’ordre dans ton site.
Gros bisous.
Je crois que nous partageons la même ivresse… Juillet nous livre son été un peu chaud mais le chant des cigales est tellement sympathique.. Merci pour ces mots merveilleux