Glose à partir d’un quatrain d’une amie poétesse, que j’admire, de l’Essor poétique de la Roche Sur Yon dont je fais partie.
Blessure de l’exil
Entre les rochers bruns, serpentent des cascades,
Leurs chuchotements purs de rires cristallins
Transportent tous mes sens, m’ouvrent des barricades
De l’espace et du temps vers la voix des moulins.
Marie-Thérèse Cornuat
A la pêche aux souvenirs
Depuis que j’ai revu la petite maison,
Mes plus vieux souvenirs partent en cavalcades,
Leurs galops incessants taquinent ma raison ;
Entre les rochers bruns, serpentent des cascades.
La vie a fait son œuvre en usant ma mémoire,
Comment ressusciter les délicats filins
Des songes du passé dans leur robe de moire,
Les chuchotements purs de rires cristallins ?
Lors je ferme les yeux pour revoir mes vingt ans
Quand le bonheur coulait avec force saccades.
Les doux parfums d’hier soufflés par les autans,
Transportent tous mes sens, m’ouvrent des barricades…
Et voilà que soudain le plus gai des ramages
Réveille tout à coup mes rêves orphelins,
Tandis que mon esprit relance les images
De l’espace et du temps, vers la voix des moulins !
Annie
C’est beau Annie, tu sais écrire des poèmes de qualité et tu le prouves à chaque parution. Régal de mélancolie que je partage vis-à-vis de ma Bretagne. Je t’embrasse
Bonjour Marie,
Je te remercie. Oui je le sais mais j’ai vu que ta région d’emprunt est tellement belle que cela doit, toi aussi, te consoler ! Être déraciné que c’est difficile !
Je t’embrasse.
Annie
Les moulins d’autrefois hantent notre mémoire et je vous ai suivie avec grand plaisir Annie, merci.
Je pense aux « moulins de mon coeur » et à celui dont j’aime à me souvenir, celui de Bélbéraud que j’ai aimé chanter
Bonjour Marine,
J’ai beaucoup aimé lire cette amie poétesse dont la douceur des mots est un baume au cœur… Ce dernier moulin que j’ai connu, hélas, je n’y retourne plus.. Je me contente de ceux d’ici qui sont d’anciens moulins à eau !
Je t’embrasse.
Annie
moi aussi, je me laisse transporter sur les ailes de tes souvenirs. je crois que c’est en ce moment, la journée des moulins… douce nostalgie. Ils deviennent si rares, merci pour ce voyage dans les méandres de la mémoire
Bonjour Sedna,
C’est moi qui te remercie fort Sedna !
A trsè vite.
Amitiés.
Annie
Je connais cet élan juste après la lecture
De ces vers chavirant votre esprit tellement
Qu’il vous faut y répondre aussitôt bellement,
Les effets permanents de ton architecture !!!
Bonsoir Annie,
Désolée mon amie mais je suis dans le jus ! Je passe te déposer les hommages admiratifs sur ce poème magnifique et si généreux puisqu’en écho à celui de ton amie. Pour toutes ses raisons, il m’a beaucoup émue en plus du fait que j’aime les moulins, alors encore une fois tu m’as comblée entièrement.
Bonne semaine et gros bisous
Bonjour Marlène,
Je vois que ta plume paresse toujours… Que penses-tu d’une Glose pour la réveiller? C’est pour cela que j’ai pris le quatrain de mon amie poétesse et tu vois ça a marché !
Courage et gros bisous.
Annie
Bonjour petite sœur de plume, merci de ton offre et je serais comme toujours honorée de composer avec toi. J’ai quatre gateaux dans le four et j’aimerais au moins en sortir un et ensuite je serais tout à toi !
Je t’embrasse
Bonjour Marlène,
Je ne pensais pas à une Glose à deux plumes, juste une pour toi , mais quand tu voudras moi aussi je serai toute à toi dans la forme que tu voudras !
Surveille bien ton four !!!
Bonne journée et gros bisous.
Annie
Un beau poème dont le thème des souvenirs me rejoint car de plus en plus ils s’effacent de ma mémoire comme des pas sur le sable que les vagues viennent effacer
Bonjour Robert,
J’ai l’impression parfois d ‘avoir eu plusieurs vies tellement j’ai changé de lieux ! Mes souvenirs s’emmêlent donc !
Merci et bonne journée.
Annie
Bonjour Annie magnifique Glose sur fond de doux souvenirs touchant, j’ai aimé te relire, douce journée je t’embrasse très fort
Béa
Bonjour Béatrice,
Rien de telle qu’une Glose pour réveiller les Muses !
Je te remercie et je t’embrasse.
Annie
Les » vieux souvenirs partent en cavalcades » et le passé ne reviendra pas, les petits rires des âges enfantins dans l’autre siècle sont restés, mais quel bonheur d’écrire de la poésie et de savoir apprécier la vue d’un moulin , et de ne pas y voir comme don Quichotte un géant à qui livrer bataille, et de réveiller les rêves qui transportent les sens , ça c’est chouette !
Bonjour Marco,
Je te remercie… La poésie, oui, aime la nostalgie, cela permet de se replonger dans les instants passés parfois !
Bonne journée avec mes amitiés.
Annie