Retour du printemps
La pervenche sourit, le papillon volette,
Le bouton d’or déjà rayonne de bonheur,
Tous les prés alentour charment le promeneur,
Le printemps revenu balade sa palette !
L’éclatante jonquille avec la violette,
Réveillent tendrement l’insecte butineur,
Pendant qu’une jacinthe, en son rêve flâneur,
S’amuse à taquiner le brin de ciboulette !
Dès que le mimosa calme son flamboiement,
Le fier camélia, dans son bel engouement,
Ourle tous ses boutons pour imiter la rose.
Primevères, crocus ou muscari bleuté,
Tout un monde floral se fait une beauté,
Et moi face au jardin je m’attelle à ma prose !
Annie
Mmmmmm! Elles embaument jusqu’ici tes petites violettes!
Bonne semaine fleurie, Annie
Bises
Bonjour Annie. C’est vraiment toujours un PUR BONHEUR de lire tes poèmes qui sont sans aucun doute ce que j’ai lu de meilleur sur les blogs ou sites. Tu es une vraie professionnelle et tu as amplement mérité tous les prix glanés au fil du temps.
J’aime beaucoup ce sonnet et le printemps qu’il chante. Je t’embrasse.
un bel hommage à ce printemps que nous attendions tous avec beaucoup d’impatience… Bienvenue à Cassiopée.. -)
On ne saurait dire mieux Annie ! Le printemps nous enchante toujours et nous tourne un peu la tête tel un Champagne pétillant !
Bisous
Que je suis admirante aussi bien qu’apprenante !
Lorsque tes vers de muse appâtent mon pathos
Au ris de mon ithos, empressé jusqu’à l’os
D’exprimer ma pensée en plume surprenante.
Bonsoir Annie,
Ce sont vraiment des vers magistraux qui laissent tout le monde baba !
Et je rejoins complètement Marie, tu es bien la plus belle plume classique
que je connaisse !
Bon week-end douce poétesse
Bonjour Annie,
Comme c’est joli! On devine tant de couleurs et de parfums. Tout cela rime avec bonheur! 🙂
Gros bisous
Toutes ses fleurs sont bien là quand sonnent les premières heures du printemps
Elles nous appellent au jardin sortant brouette, binette, râteau et sécateur
notre prose se conjugue les mains dans la terre et la tête songeant à nos vers !!!!
Il est bien et bon qu’en face du jardin tu t’attelles à ta prose
j’avais cru que tu étais en blog- pause
je constate avec joie que la pause fut courte
Allez Annie !
C’est grand plaisir de te lire à nouveau