Le sonnet marotique : La femme et la ride.

Merci à Maria Dolores pour la belle mise en page !

La femme et la ride

Elle aimerait gommer la ride qui progresse
Tout autour de sa bouche, avide du câlin,
Qu’un regard amoureux, tendrement masculin,
Caresse nuit et jour avec force allégresse !

Face au miroir du temps qui doucement la presse,
Il lui faut désormais se résoudre au déclin
D’un minois délicat, qui tel un doux vélin,
Se retrouve froissé par trop d’élans d’ivresse !

Être femme est un art, qu’importe la saison,
Le printemps et l’été chantent sa floraison,
Son automne est le fruit que l’on dore à la flamme.

Dès que l’hiver survient, à l’aube des bons vœux,
Si la neige blanchit l’argent de ses cheveux,
Une ronde d’enfants s’attache à la belle âme !

Annie

20 réflexions sur « Le sonnet marotique : La femme et la ride. »

  1. Le titre de ton œuvre aurait tenu de fable
    Si l’on en comptait qu’une au fil des hivers !
    Mais malheureusement comme les grains de sable
    Elles font notre plage aux contrastes divers.

    Bonsoir Annie,
    Je suis ravie de te lire aujourd’hui dans un sonnet qui déride ! Alors histoire de conjurer le sort de tes vers je vais venir le lire très souvent et qui sait, peut-être verrai-je disparaître quelques rides !
    Je t’embrasse

    1. Bonjour Marlène,
      Je te remercie pour ce si charmant commentaire qui, je l’espère, va me faire me dérider aussi !!!
      Gros bisous.
      Annie

  2. Les rides sont pour moi beauté Annie, elles marquent le temps qui a passé mais aussi les émotions, les joies, les peines qui en ont dessiné les contours.
    Je n’ai pas ce regret du temps qui passe et laisse des traces et je suis mille fois plus émue devant les visages des vieilles dames que devant celui des minettes.
    Mais j’ai adoré ton sonnet marotique.
    Je t’embrasse.

    1. Bonjour Marie,
      Je te remercie et apprécie ton commentaire car, quant à moi, j’ai du mal avec les changements dus au temps qui passe ! J’espérais garder un minois de jeune fille !!!
      A bientôt et gros bisous.
      Annie

  3. Pour ma part, j’ai dû laisser un sérieux budget pour les crèmes anti rides mais rien n’y fait, le temps opère … juste peur de la fin, de la déchéance si elle arrive un jour.. sinon, j’espère avoir un petit enfant, pas encore au programme..mais l’espoir demeure.. j’aime beaucoup ta fable.

    1. Bonjour Sedna,
      Je suis décidément comme toi ! Je souhaite en tout cas que tu connaisse ce bonheur, nouveau pour moi, être devenue grand-mère ! Mais je me fais appeler Maminette, c’est plus doux !!!
      Amitiés et bises Sedna.
      Annie

  4. Bonjour Annie ce fut un régal de relire ton magnifique poème sur le temps qui passe de la première ride, j’ai vraiment adoré te lire, ton poème est touchant, douce journée et bon week-end, je t’embrasse

    1. Bonjour Béatrice,
      Je te remercie d’être revenue me lire sur mon blog et je te souhaite une douce soirée très automnale !
      Gros bisous.
      Annie

  5. ô lalala Annie ; toujours délicate et talentueuse , tu oublies aussi : femme au delà d’une ride parfois a quelques tours magico-poétiques dans son sac et sait manier les mots et les rimes , ce qui enchante les Marco et pas que …. rire
    Bravo pour ce poème , hohoho , Annie !

    1. Bonjour Marco,
      Merci Marco pour tes mots agréables à recevoir !
      Je te souhaite une belle soirée d’automne.
      Amitiés.
      Annie

  6. Et oui, le miroir ne triche pas ! Mais pourquoi tricher ?
    J’aime beaucoup le dernier vers, un bel espoir de vie !!!
    A bientôt !

  7. Une ride, un cheveu blanc
    la vie va de l’avant
    est-ce signe de vieillesse
    ou début de la sagesse ?

    Son miroir ne répond pas
    elle seule le devinera

    Une ride, un cheveu blanc
    elle pense à grand-maman
    sur l’horloge file le temps !

    1. Bonsoir Annick,
      Bravo et merci pour cet écho à mon sonnet qui résume bien ce cap de notre vie !
      Bonne et douce soirée.
      Annie

    1. Bonsoir Marie,
      Bravo et merci pour ce bel écho qui se rajoute à celui de notre amie Annick et qui me touchent !
      Bien amicalement.
      Annie

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